Votre propriétaire vous facture-t-il le remplacement des ampoules des parties communes ? Savez-vous si c'est légitime ? Le décret 87-712 répond à cette interrogation et à bien d'autres. Les charges locatives représentent une part importante du budget d'un locataire, il est donc essentiel de comprendre vos droits et devoirs. Une méconnaissance de vos droits peut mener à des dépenses superflues et des conflits.
Ce guide vous éclairera sur les points clés du décret 87-712 du 26 août 1987 ( Légifrance ), en vous indiquant ce que vous devez régler, ce qui incombe au propriétaire et en vous fournissant des outils pour contrôler vos charges. L'objectif est de vous donner les clés pour une gestion transparente et équitable de vos charges locatives, évitant ainsi les mauvaises surprises et les litiges potentiels. Comprendre ce décret, c'est l'assurance de régler uniquement ce qui est légalement dû.
Charges récupérables : comprendre les fondamentaux du décret 87-712
Avant d'entrer dans le détail, définissons les charges récupérables. Il s'agit des coûts liés à l'utilisation du logement et des parties communes que le propriétaire peut légitimement refacturer au locataire. Il est fondamental de les distinguer des frais qui restent à la charge du propriétaire, car c'est cette distinction qui détermine la légitimité des montants demandés. Le décret 87-712 encadre précisément ces charges, offrant une protection aux locataires contre les demandes abusives et garantissant une meilleure maîtrise de son budget.
Définition générale des charges locatives
Les charges récupérables, également appelées charges locatives, sont donc les frais engagés par le bailleur pour le compte du locataire et liés à l'usage du logement et des services associés. Elles englobent, par exemple, les frais d'entretien des parties communes, les services comme le chauffage collectif ou l'eau chaude, et certaines taxes. Il est crucial de souligner que le propriétaire ne peut pas répercuter tous les frais. Seuls ceux explicitement stipulés par le décret 87-712 peuvent être facturés au locataire. Une bonne compréhension de cette définition est le premier pas vers une gestion maîtrisée de vos charges.
Les trois grandes catégories de charges locatives
Le décret 87-712 divise les charges locatives en trois grandes catégories, chacune regroupant des types de frais spécifiques. Connaître ces catégories vous permettra d'identifier plus facilement la nature des montants qui vous sont facturés. Cette répartition est essentielle pour une gestion claire et éclairée de votre budget logement. Chaque catégorie possède ses propres spécificités qu'il faut connaître pour éviter toute confusion.
Services liés à l'usage du logement
Cette catégorie inclut les services directement liés à l'occupation du logement, comme le chauffage collectif, l'eau chaude sanitaire, l'ascenseur et les installations de distribution d'eau. Le chauffage collectif, par exemple, représente souvent une part importante des charges. L'ascenseur, si l'immeuble en est équipé, comprend les frais d'entretien, de réparation et de consommation électrique. En général, ces coûts sont répartis au prorata de la surface habitable de chaque logement, mais des compteurs individuels peuvent exister pour l'eau et le chauffage, permettant une facturation plus précise.
- Chauffage collectif : entretien, consommation.
- Eau chaude sanitaire : production et distribution.
- Ascenseur : entretien, réparations, électricité.
Un point important concerne la répartition des frais en cas de consommation individuelle. Si votre logement dispose de compteurs individuels pour l'eau ou le chauffage, vous ne paierez que votre consommation réelle. Si la consommation est collective, la répartition se fera selon des critères définis dans le règlement de copropriété. Le cas des logements vacants est également crucial : le propriétaire ne peut pas facturer au locataire les coûts relatifs à un logement inoccupé. Le décret 87-712 prévoit des dispositions spécifiques pour ces cas.
Entretien courant et petites réparations des parties communes et du logement (hors vétusté)
Cette catégorie concerne l'entretien régulier des parties communes de l'immeuble, comme le nettoyage des couloirs, des escaliers, des espaces verts et des parkings. Elle inclut également les menues réparations indispensables au maintien en bon état de ces espaces. Le remplacement d'une ampoule cassée dans un couloir, la réparation d'une poignée de porte ou le remplacement d'un paillasson usagé relèvent de cette catégorie. Il est essentiel de noter que les grosses réparations et le remplacement d'équipements vieillissants sont exclus de cette catégorie et restent à la charge du propriétaire.
- Nettoyage des parties communes : couloirs, escaliers, halls.
- Entretien des espaces verts : tonte, arrosage, taille.
- Petites réparations : remplacement d'ampoules, réparation de serrures.
Il est primordial de bien distinguer l'entretien courant des grosses réparations. Par exemple, le remplacement complet d'un ascenseur incombe au propriétaire, tandis que son entretien régulier est une charge récupérable. De même, le ravalement de la façade est à la charge du propriétaire, alors que le nettoyage régulier de la façade peut être une charge récupérable. L'entretien courant et les petites réparations doivent être justifiés par des factures détaillées. N'hésitez pas à exiger ces justificatifs auprès de votre propriétaire en cas de doute.
Taxes et redevances refacturables
Cette dernière catégorie regroupe les taxes et redevances que le propriétaire peut refacturer au locataire, conformément aux dispositions du décret 87-712. La principale taxe concernée est la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM), qui finance le service de collecte et de traitement des déchets. Le montant de la TEOM est variable en fonction de la commune et de la superficie du logement. Dans certaines communes, la taxe de balayage peut également être refacturée. Il est important de souligner que le propriétaire ne peut refacturer que la part de la TEOM correspondant à la durée de la location.
- Taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM).
- Taxe de balayage (si applicable).
Il existe des exceptions et des cas particuliers concernant ces taxes. Si votre commune a mis en place une redevance d'enlèvement des ordures ménagères (REOM) basée sur le nombre de levées de poubelles, le propriétaire ne peut pas la refacturer au locataire de manière forfaitaire. Il doit prouver que le locataire a effectivement bénéficié du service et a utilisé les poubelles. La taxe foncière, elle, reste à la charge exclusive du propriétaire. Soyez vigilant et assurez-vous que les taxes qui vous sont facturées sont autorisées par le décret 87-712.
Points de contestation fréquents sur les charges
Certaines charges sont plus souvent source de litiges entre locataires et propriétaires. Le chauffage collectif est un point de contestation fréquent, notamment en raison de la difficulté à individualiser la consommation et à répartir équitablement les coûts. Les frais d'entretien des espaces verts peuvent aussi susciter des désaccords, surtout si l'entretien est jugé insuffisant ou si les dépenses semblent disproportionnées. L'entretien des parties communes, notamment le remplacement des ampoules ou la réparation de petits équipements, peut également poser problème si le propriétaire facture des montants excessifs ou des frais qui relèvent de sa responsabilité.
Ces litiges sont souvent liés à un manque de clarté dans la présentation des frais et à une interprétation différente du décret 87-712. Le propriétaire peut, par exemple, inclure des dépenses qui ne sont pas expressément listées dans le décret ou ne pas fournir de justificatifs suffisants. De son côté, le locataire peut avoir du mal à appréhender la répartition des frais ou à identifier les dépenses qui lui incombent véritablement. Une communication claire et transparente entre les deux parties est primordiale pour éviter ces litiges.
Dépenses incombant au propriétaire : ce que le décret 87-712 interdit de facturer au locataire
Il est aussi important de connaître les dépenses que vous ne devez pas régler que de savoir celles qui vous incombent. Le propriétaire est responsable de l'entretien général du bien immobilier et de sa pérennité. Par conséquent, certains frais, considérés comme des investissements ou des réparations conséquentes, restent à sa charge exclusive. Connaître ces limites vous permettra de contester les demandes de paiement injustifiées.
Principes généraux : les obligations du propriétaire
Le principe de base est que le propriétaire doit prendre en charge les dépenses liées à la conservation et à l'amélioration de son bien immobilier. Il est responsable des gros travaux de réparation, du remplacement des équipements vieillissants et des travaux d'amélioration du confort. Le locataire, lui, est responsable de l'entretien courant et des menues réparations liées à l'usage normal du logement. Cette distinction est capitale pour éviter les litiges et assurer une relation locative équilibrée.
Exemples de frais NON récupérables
Voici quelques exemples concrets de frais qui ne peuvent pas être facturés au locataire, en vertu du décret 87-712 et de la jurisprudence. Connaître ces exemples vous permettra de contester les demandes de paiement injustifiées. N'oubliez pas que la charge de la preuve revient au propriétaire : c'est à lui de justifier la nature des frais et de prouver qu'ils sont bien récupérables.
Gros travaux et réparations importantes
Les gros travaux et réparations importantes, comme la rénovation de la toiture, le ravalement de façade ou le remplacement d'une chaudière collective vétuste, sont à la charge du propriétaire. Ces travaux sont considérés comme des investissements qui améliorent la valeur du bien immobilier. De même, les travaux de mise aux normes, comme la mise en conformité de l'installation électrique ou la suppression de l'amiante, incombent au propriétaire. Ces travaux visent à assurer la sécurité et la conformité du logement aux normes en vigueur.
Travaux d'amélioration
Les travaux d'amélioration, comme l'installation d'un nouvel ascenseur (sauf accord préalable avec les locataires) ou la création d'un espace vert, sont également à la charge du propriétaire. Ces travaux augmentent le confort et la valeur du bien immobilier, sans être directement liés à l'usage normal du logement.
Honoraires de gestion immobilière (sauf exception)
En principe, les honoraires de gestion immobilière, c'est-à-dire le coût de l'administration de la copropriété par un syndic professionnel, ne sont pas récupérables auprès du locataire. Seule une partie de ces honoraires, correspondant à la gestion des parties communes et des services, peut être refacturée, mais cela doit être clairement justifié et encadré.
Impôts fonciers : une charge exclusive du propriétaire
Le propriétaire est seul responsable du paiement des impôts fonciers, calculés en fonction de la valeur cadastrale du bien immobilier. Il ne peut en aucun cas répercuter ces impôts au locataire.
Astuces pour détecter les dépenses facturées à T tort
Pour repérer les dépenses facturées abusivement, une lecture attentive des relevés de charges et du budget prévisionnel de la copropriété est primordiale. Analysez chaque ligne de dépense et assurez-vous qu'elle correspond bien à une charge récupérable au sens du décret 87-712. N'hésitez pas à solliciter des explications et des justificatifs auprès de votre propriétaire ou du syndic de copropriété en cas de doute.
La comparaison des dépenses avec les années précédentes peut également vous aider à déceler des anomalies. Une augmentation soudaine et injustifiée d'une ligne de dépense peut être le signe d'une erreur ou d'une tentative de facturation indue. N'hésitez pas à échanger avec d'autres locataires de l'immeuble pour comparer vos charges et vous informer sur les pratiques du propriétaire ou du syndic. Les associations de locataires peuvent vous offrir des conseils juridiques et une assistance en cas de litige.
Transparence des charges : un droit fondamental du locataire
Le décret 87-712 ne se limite pas à définir les charges récupérables et non récupérables. Il garantit un droit fondamental au locataire : la transparence des charges. Cela signifie que le propriétaire doit être en mesure de justifier les montants facturés et de fournir les documents permettant la vérification des charges. Cette obligation est essentielle pour une relation locative équilibrée et pour éviter les abus.
Obligation de justification des frais
Le propriétaire a l'obligation de fournir des justificatifs des frais (factures, contrats, etc.) à la demande du locataire. Ces justificatifs doivent être clairs et détaillés, permettant de comprendre la nature des dépenses et les modalités de leur calcul. En général, le délai de mise à disposition des documents est d'un mois à compter de la demande du locataire. Le non-respect de cette obligation peut entraîner des sanctions pour le propriétaire, qui peut être contraint de rembourser les charges indûment perçues.
Régularisation annuelle : comment ça marche ?
La régularisation annuelle des charges est un moment important. Elle consiste à comparer les provisions versées par le locataire tout au long de l'année avec les dépenses réelles engagées par le propriétaire. Si les provisions versées sont supérieures aux dépenses réelles, le propriétaire doit rembourser la différence au locataire. Inversement, si les dépenses réelles sont supérieures aux provisions versées, le locataire doit verser un complément. Le délai de régularisation est généralement d'un mois à compter de la réception du décompte de charges.
En cas de contestation du montant de la régularisation, le locataire peut contester le décompte de charges auprès du propriétaire. Conservez tous les justificatifs de paiement des charges et formulez votre contestation par écrit, de préférence par lettre recommandée avec accusé de réception. Le propriétaire a l'obligation de répondre à cette contestation et de fournir les justificatifs permettant d'étayer son décompte. Si le désaccord persiste, le locataire peut saisir la Commission Départementale de Conciliation (CDC) ou, en dernier recours, le tribunal compétent.
Le rôle du conseil syndical et des associations de locataires
Le conseil syndical, composé de copropriétaires élus, est un acteur important dans la gestion de la copropriété. Il peut aider les locataires à comprendre les charges et à faire valoir leurs droits auprès du syndic et du propriétaire. Les associations de locataires, quant à elles, offrent des conseils juridiques et une assistance en cas de litige. Elles peuvent aussi représenter les locataires auprès du propriétaire et du syndic.
Type de charge | Exemple de dépense récupérable | Exemple de dépense NON récupérable |
---|---|---|
Services | Entretien de l'ascenseur | Remplacement complet de l'ascenseur |
Entretien | Nettoyage des parties communes | Ravalement de façade |
Taxes | Taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) | Taxe foncière |
Comment agir en cas de conflit sur les charges locatives ?
Malgré toutes vos précautions, un conflit sur les charges peut survenir. Il est important de connaître les étapes à suivre pour tenter de le résoudre à l'amiable et, si nécessaire, par voie judiciaire. La première étape consiste à tenter de résoudre le problème directement avec votre propriétaire ou le gestionnaire de l'immeuble. Gardez à l'esprit qu'il est souvent possible de trouver une solution satisfaisante pour les deux parties grâce au dialogue et à la négociation.
Les étapes de la résolution amiable d'un litige
Commencez par contacter le propriétaire ou le gestionnaire par écrit, de préférence par lettre recommandée avec accusé de réception. Expliquez clairement les raisons de votre désaccord et sollicitez des explications et des justificatifs complémentaires. Proposez une solution amiable, comme un échelonnement du paiement ou une réduction du montant contesté. Conservez une copie de tous les documents que vous envoyez et recevez.
La conciliation : une solution alternative
Si la résolution amiable n'aboutit pas, vous pouvez faire appel à un conciliateur de justice. Le conciliateur est un tiers neutre et impartial qui peut vous aider à trouver un accord avec votre propriétaire. La conciliation est une procédure gratuite et rapide qui peut vous éviter d'engager une procédure judiciaire coûteuse et longue. Vous pouvez trouver un conciliateur de justice près de chez vous en vous renseignant auprès de votre mairie ou de votre tribunal d'instance.
Saisir la commission départementale de conciliation (CDC) : une étape clé
Si la tentative de conciliation amiable échoue, vous avez la possibilité de saisir la Commission Départementale de Conciliation (CDC). Cette commission, composée de représentants des locataires et des bailleurs, a pour mission de faciliter la résolution des litiges liés aux charges, aux loyers, et aux dépôts de garantie. La saisine de la CDC est une démarche gratuite. Pour cela, envoyez une lettre recommandée avec accusé de réception à la CDC de votre département, en expliquant clairement les raisons de votre désaccord et en joignant les pièces justificatives nécessaires (bail, quittances de loyer, relevés de charges, etc.). La CDC convoquera ensuite les deux parties à une audience de conciliation, où un médiateur tentera de trouver un compromis acceptable pour les deux parties. Il est important de noter que la saisine de la CDC est une étape préalable obligatoire avant de pouvoir saisir le tribunal compétent pour les litiges relatifs aux charges locatives.
La saisie du tribunal : L'Ultime recours
En dernier recours, si toutes les tentatives de résolution amiable ont échoué, vous pouvez saisir le tribunal compétent. Le tribunal compétent dépend du montant du litige : le tribunal de proximité est compétent pour les litiges inférieurs à 10 000 euros, et le tribunal judiciaire est compétent pour les litiges supérieurs à 10 000 euros. La saisine du tribunal nécessite de constituer un dossier solide avec des preuves (baux, quittances de loyer, relevés de charges, courriers échangés avec le propriétaire, etc.). Il est conseillé de se faire assister par un avocat, particulièrement si le montant du litige est conséquent.
Organisme | Rôle | Procédure |
---|---|---|
Commission Départementale de Conciliation (CDC) | Tenter de concilier les parties en litige | Saisine par lettre recommandée avec accusé de réception |
Tribunal de proximité ou Tribunal judiciaire | Trancher le litige en cas d'échec de la conciliation | Saisine par assignation ou déclaration au greffe |
Conseils pratiques et astuces pour les locataires : maîtriser vos dépenses locatives
La meilleure façon de maîtriser ses dépenses locatives est d'être proactif et de s'informer sur vos droits et devoirs. Voici quelques conseils pratiques et astuces pour vous aider à gérer vos charges efficacement et à éviter les mauvaises surprises. N'oubliez pas que vous avez le droit de solliciter des explications et des justificatifs auprès de votre propriétaire et de contester les dépenses que vous jugez illégitimes.
- Lire attentivement le bail et le règlement de copropriété.
- Demander des éclaircissements et des justificatifs en cas de doute.
- Se renseigner sur les consommations d'eau et d'énergie.
- Adopter des éco-gestes pour réduire sa consommation et ainsi vos charges.
- Rejoindre une association de locataires pour être informé et défendu.
Négocier les charges dès la signature du contrat de location
La négociation des charges peut commencer dès la signature du contrat de location. Prenez le temps d'examiner attentivement le bail et de vérifier les clauses relatives aux charges locatives. N'hésitez pas à poser des questions au propriétaire et à demander des précisions sur les modalités de calcul des charges. Se renseigner sur le montant des charges des années précédentes peut aussi vous donner une idée de ce que vous devrez payer. Vous pouvez également tenter de négocier une clause de révision des charges en fonction de votre consommation réelle.
Adopter des Éco-Gestes au quotidien pour réduire vos charges
Adopter des éco-gestes au quotidien peut vous permettre de réduire considérablement vos dépenses locatives, particulièrement celles liées à l'eau et à l'énergie. Économisez l'eau en privilégiant les douches aux bains, en réparant les fuites et en utilisant des équipements économes en eau. Réduisez votre consommation d'énergie en éteignant les lumières lorsque vous quittez une pièce, en utilisant des ampoules basse consommation et en isolant correctement votre logement. Entretenir votre logement pour éviter les petites réparations à votre charge, comme le remplacement d'un joint de robinet ou le débouchage d'une canalisation, est également essentiel.
Participer aux assemblées générales de copropriété (si possible)
Si vous êtes locataire dans un immeuble en copropriété, vous n'avez pas le droit de participer directement aux assemblées générales. Cependant, vous pouvez solliciter votre propriétaire pour qu'il vous communique le procès-verbal des assemblées générales. Cela vous permettra de suivre les décisions prises concernant les dépenses de la copropriété et de vous assurer qu'elles sont gérées de manière efficiente.
Ressources utiles pour mieux comprendre vos droits
- Legifrance : Accès au texte intégral du décret 87-712.
- ANIL (Agence Nationale pour l'Information sur le Logement) : Informations et conseils juridiques sur le logement.
- Service-Public.fr : Informations officielles sur les charges locatives.
Mieux connaître vos droits et obligations : la clé d'une relation locative sereine
En conclusion, le décret 87-712 est un instrument indispensable pour défendre les droits des locataires concernant les charges. En connaissant vos droits et obligations, vous pouvez prévenir les abus et vous assurer que vous ne réglez que ce qui est légitimement dû. La transparence, la communication et la vigilance sont les piliers d'une relation locative équilibrée et sans litige. N'hésitez pas à solliciter l'aide de professionnels ou d'associations de locataires en cas de difficulté.
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